Dans le cadre de la loi Evin, un salarié qui part à la retraite peut continuer à bénéficier de la mutuelle santé collective de son entreprise, en optant pour la portabilité de son contrat. Mais cela n’est pas obligatoire, et il peut aussi choisir de souscrire une nouvelle complémentaire santé. En tant qu’employeur, vous devrez prévenir votre mutuelle d’entreprise du départ à le retraite du salarié. C’est là que l’assureur pourra l’informer de la possible portabilité de sa mutuelle.
Si votre salarié opte pour cette option, il pourra continuer à bénéficier des garanties du contrat d’entreprise, souvent plus avantageuses que dans le cadre d’une mutuelle individuelle. A noter qu’en tant qu’employeur, vous ne serez plus contraint de participer au financement de sa complémentaire. Le salarié devra prendre à sa charge l’intégralité de la cotisation. Pour accompagner le collaborateur dans cette dépense supplémentaire, les assureurs sont contraints de respecter des règles de tarification durant les trois premières années.
Après 3 années, l’assureur est libre de fixer le tarif qu’il souhaite. A ce moment-là, il y a de fortes chances que le coût de la mutuelle collective soit plus élevé que celui d’une mutuelle individuelle.
Par ailleurs, une mutuelle individuelle aura l’avantage de mieux s’adapter aux besoins santé de l’assuré, contrairement à une mutuelle collective, dont certaines garanties peuvent s’avérer inutiles. Le jeune retraité pourra choisir quelles options il souhaite souscrire, et donc avoir des garanties plus avantageuses et plus en adéquation avec ses besoins.
Pour aider les futurs retraités de votre entreprise à choisir entre la portabilité de la mutuelle d’entreprise, ou la souscription d’un contrat individuel, il peut être judicieux de faire appel à un professionnel, qui saura définir quelle est la meilleure option pour chaque assuré.